Sylvain Huet

Né en 1970 à Poissy, son parcours atypique l’amène, après une formation universitaire scientifique, à devenir danseur contemporain. Pendant ses 10 années de carrière, il rencontre un maître d’aïkido et c’est le point de départ de sa passion pour les arts traditionnels du Japon qu’il visite dorénavant plusieurs fois pas an. Il pratique cet art martial japonais depuis 20 ans maintenant (et l’a enseigné jusqu’en 2009 à Paris).

Sa découverte de la gastronomie locale et du saké japonais l’ont amené à se former au près des plus grands experts du Japon (il est aujourd’hui le seul français à être officiellement reconnu et certifié « Advanced Sake Professional » par le Sake Education Council). Ayant appris le japonais, il profite de ses nombreux séjours au Japon pour visiter les maisons de production de saké ou « sakagura » et, au fil des années, a même été invité à travailler dans plusieurs maisons traditionnelles où il a pu apprendre et vivre au quotidien toutes les étapes de la fabrication du saké.

En 2009, grâce à une bourse culturelle, il part vivre au Japon pour intégrer une des écoles les plus anciennes de la Voie du thé. À son retour en France l’année suivante, il arrête toutes autres activités pour consacrer 100% de son temps au saké à travers ses formations, conférences, écrits, dégustations et autres événements qu’il organise ou auxquels il participe, etc…

En 2012, il est le premier français à être consacré « saké samouraï » par les producteurs eux-mêmes en reconnaissance de son expertise et de son travail pour faire connaitre le saké aux français.

L’année suivante, avec un ami restaurateur, il crée le premier Salon Européen du Saké à Paris qui connait, dès sa première édition, un grand succès public et médiatique.

Avec l’intérêt croissant des français pour le saké, il est de plus en plus sollicité par les écoles hôtelières ou gastronomiques, dans les restaurants, dans les salons professionnels et autres. Il accompagne aussi et guide les journalistes français et autres professionnels à la découverte des sakagura au Japon mais n’oublie pas le grand public, jusque dans les musées en animant, par exemple, l’an dernier plus d’une dizaine d’ateliers sur le saké au Grand Palais auprès d’environ 280 participants à l’occasion de la grande rétrospective Hokusai.